Le régulateur crypto du Nigeria vient de prendre une grande décision : la nouvelle loi sur l’Investissement et les Valeurs Mobilières 2025 (première mise à jour en 18 ans) est désormais en vigueur, et elle redéfinit le cadre juridique des actifs numériques.
Voici ce qui change réellement :
**Le problème à résoudre** Le Nigeria se classe 2e mondial en adoption crypto — plus de 33 % des 220 M d’habitants détiennent des actifs numériques. Mais le revers de la médaille : environ 1 000 milliards de nairas perdus dans des systèmes de Ponzi en 25 ans. La SEC Nigeria enquête actuellement sur 79 arnaques présumées.
**La solution** - La crypto désormais légalement définie dans le droit des valeurs mobilières - Licence obligatoire, normes de conservation, règles de ségrégation des actifs - Véritables sanctions pour les systèmes de Ponzi (pas seulement des tapes sur les doigts) - Obligation de divulgation complète pour les offres de tokens
**La technologie** La SEC s’associe à Chainalysis pour utiliser l’analyse blockchain afin de récupérer les fonds frauduleux. Exemple : traçage de l’arnaque CBEC ayant volé plus de 300 M$ en USDT, récupération désormais possible grâce au suivi on-chain.
**Pourquoi c’est important** Ce n’est pas juste le Nigeria qui devient strict — c’est la construction d’une infrastructure permettant aux projets légitimes de prospérer tout en éliminant les escrocs. La collaboration multi-agences (Banque centrale + commission anti-fraude) rend la fraude transfrontalière beaucoup plus difficile.
En résumé : la crypto bénéficie enfin d’une vraie régulation sur le plus grand marché d’Afrique. Bon pour la confiance à long terme, dur pour les opérateurs douteux.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Le régulateur crypto du Nigeria vient de prendre une grande décision : la nouvelle loi sur l’Investissement et les Valeurs Mobilières 2025 (première mise à jour en 18 ans) est désormais en vigueur, et elle redéfinit le cadre juridique des actifs numériques.
Voici ce qui change réellement :
**Le problème à résoudre**
Le Nigeria se classe 2e mondial en adoption crypto — plus de 33 % des 220 M d’habitants détiennent des actifs numériques. Mais le revers de la médaille : environ 1 000 milliards de nairas perdus dans des systèmes de Ponzi en 25 ans. La SEC Nigeria enquête actuellement sur 79 arnaques présumées.
**La solution**
- La crypto désormais légalement définie dans le droit des valeurs mobilières
- Licence obligatoire, normes de conservation, règles de ségrégation des actifs
- Véritables sanctions pour les systèmes de Ponzi (pas seulement des tapes sur les doigts)
- Obligation de divulgation complète pour les offres de tokens
**La technologie**
La SEC s’associe à Chainalysis pour utiliser l’analyse blockchain afin de récupérer les fonds frauduleux. Exemple : traçage de l’arnaque CBEC ayant volé plus de 300 M$ en USDT, récupération désormais possible grâce au suivi on-chain.
**Pourquoi c’est important**
Ce n’est pas juste le Nigeria qui devient strict — c’est la construction d’une infrastructure permettant aux projets légitimes de prospérer tout en éliminant les escrocs. La collaboration multi-agences (Banque centrale + commission anti-fraude) rend la fraude transfrontalière beaucoup plus difficile.
En résumé : la crypto bénéficie enfin d’une vraie régulation sur le plus grand marché d’Afrique. Bon pour la confiance à long terme, dur pour les opérateurs douteux.