Le président de la Fed, Jerome Powell, a déjà donné un signal d'alarme au marché en septembre : les valorisations boursières sont trop élevées. Il semble maintenant que ses inquiétudes ne soient peut-être pas si pessimistes.
Les données parlent : l'économie s'affaiblit
Bien que l'évaluation du S&P 500 sur le marché boursier américain soit passée de 22,5 fois le bénéfice par action à 21,5 fois, elle reste largement supérieure à la moyenne de 10 ans de 18,7 fois. Cela en soi n'est pas un gros problème, mais le problème réside dans la détérioration des fondamentaux économiques.
Depuis le début de la politique tarifaire de Trump en avril :
Les prix augmentent : l'inflation est passée de 2,3 % en avril à 3 % en septembre, et devrait rester à 3 % en octobre-novembre.
L'emploi en chute libre : le nombre moyen de nouveaux postes créés est passé de 123 000 entre janvier et avril à 39 000 entre mai et septembre, atteignant un niveau bas depuis 2010 (hors pandémie).
Taux de chômage en hausse : Passant de 4,2 % en avril à 4,4 % en septembre, un nouveau sommet en quatre ans.
Les consommateurs sont déjà désespérés
L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan en novembre n'est que de 51, deuxième plus bas historique — juste derrière le 50,3 de juin 2022. Plus effrayant encore, la moyenne de cette année n'est que de 51,7, 2025 pourrait devenir l'année la plus désastreuse jamais enregistrée (2022 en deuxième position, avec une moyenne de 59).
Où est le problème ? Les consommateurs sont totalement déçus par la combinaison de l'augmentation des prix + la stagnation des revenus. Ils prévoient une inflation de 4,5 % pour l'année prochaine, soit 1,5 point de pourcentage de plus que les 3 % de septembre.
L'optimisme de Wall Street pourrait être trop naïf
Selon une étude de FactSet, Wall Street a fixé un objectif de 12 mois de 7928 points pour le S&P 500, ce qui signifie qu'il doit encore augmenter de 20 % par rapport au niveau actuel de 6603 points. Cela semble bien, mais il y a quelques questions :
L'évaluation n'est plus bon marché : par rapport à la moyenne des 10 dernières années, il y a encore une prime.
L'émotion change : Le sentiment haussier de l'Association des investisseurs individuels américains est tombé de 45,9 % en octobre à 32,6 % actuellement.
La consommation ne tient plus : la consommation représente deux tiers du PIB, une chute de la confiance au plus bas signifie que les dépenses vont se contracter.
Une fois que les dépenses de consommation diminuent, les entreprises doivent réviser leurs prévisions de bénéfices à la baisse. Ainsi, une augmentation de 20 % pourrait n'être qu'une promesse en l'air.
Ligne de fond
L'avertissement de Powell n'est pas erroné. Ce n'est pas le moment de FOMO pour acheter au plus bas, c'est plutôt le moment d'économiser de l'argent. Les corrections du marché boursier ne se produisent pas sans raison, mais une fois que les données économiques continuent de se détériorer, le risque sera très élevé.
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La bombe à retardement cachée du marché boursier : Avertissement de Powell + Tarifs de Trump = Des ennuis en préparation
Le président de la Fed, Jerome Powell, a déjà donné un signal d'alarme au marché en septembre : les valorisations boursières sont trop élevées. Il semble maintenant que ses inquiétudes ne soient peut-être pas si pessimistes.
Les données parlent : l'économie s'affaiblit
Bien que l'évaluation du S&P 500 sur le marché boursier américain soit passée de 22,5 fois le bénéfice par action à 21,5 fois, elle reste largement supérieure à la moyenne de 10 ans de 18,7 fois. Cela en soi n'est pas un gros problème, mais le problème réside dans la détérioration des fondamentaux économiques.
Depuis le début de la politique tarifaire de Trump en avril :
Les consommateurs sont déjà désespérés
L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan en novembre n'est que de 51, deuxième plus bas historique — juste derrière le 50,3 de juin 2022. Plus effrayant encore, la moyenne de cette année n'est que de 51,7, 2025 pourrait devenir l'année la plus désastreuse jamais enregistrée (2022 en deuxième position, avec une moyenne de 59).
Où est le problème ? Les consommateurs sont totalement déçus par la combinaison de l'augmentation des prix + la stagnation des revenus. Ils prévoient une inflation de 4,5 % pour l'année prochaine, soit 1,5 point de pourcentage de plus que les 3 % de septembre.
L'optimisme de Wall Street pourrait être trop naïf
Selon une étude de FactSet, Wall Street a fixé un objectif de 12 mois de 7928 points pour le S&P 500, ce qui signifie qu'il doit encore augmenter de 20 % par rapport au niveau actuel de 6603 points. Cela semble bien, mais il y a quelques questions :
Une fois que les dépenses de consommation diminuent, les entreprises doivent réviser leurs prévisions de bénéfices à la baisse. Ainsi, une augmentation de 20 % pourrait n'être qu'une promesse en l'air.
Ligne de fond
L'avertissement de Powell n'est pas erroné. Ce n'est pas le moment de FOMO pour acheter au plus bas, c'est plutôt le moment d'économiser de l'argent. Les corrections du marché boursier ne se produisent pas sans raison, mais une fois que les données économiques continuent de se détériorer, le risque sera très élevé.