La production mondiale de gaz a atteint 4,05 trillions de mètres cubes l'année dernière—cela semble stable, mais des turbulences sous-jacentes se font sentir.
Les États-Unis mènent largement : 13,5 trillions de mètres cubes, soit un quart de la production mondiale. La technique de fracturation hydraulique a augmenté la capacité de 35 milliards de mètres cubes au cours de cette décennie, faisant des États-Unis le plus grand exportateur de GNL au monde. Au cours des sept premiers mois de cette année, 44,2 milliards de mètres cubes ont été exportés, soit une augmentation de 3,3 % par rapport à l'année précédente. L'Agence internationale de l'énergie prévoit que les États-Unis continueront de croître d'ici 2050, soutenus par la demande internationale.
La Russie est contrée : production réduite de moitié à 58,6 milliards de mètres cubes, baisse de 5,2 %. L'Europe s'en sépare, les revenus de Gazprom chutent de 41 %. Mais la Russie n'est pas stupide, elle se dirige désespérément vers l'est - en septembre, elle a signé un gros contrat de GNL avec l'Iran, fournissant 109 milliards de mètres cubes de gaz par an, écrasant ainsi le marché asiatique.
Les trois géants du Moyen-Orient émergent : l'Iran à 25,1 milliards de mètres cubes (augmentation de 30 %), le Qatar à 18,1 milliards de mètres cubes (augmentation de la production du champ gazier North Dome à 14,2 millions de tonnes/an), et l'Arabie Saoudite à 11,4 milliards de mètres cubes (exportation de GNL pour la première fois). Ensemble, ces trois pays cherchent à écarter la Russie.
L'histoire derrière le manque de gaz en Europe : la consommation de gaz naturel a chuté de 6,9 % l'année dernière, atteignant un niveau record depuis 1994. Pourquoi ? L'essor des énergies renouvelables, le retour de l'énergie nucléaire, et la disparition du gaz russe. La Norvège prend le relais (représentant 30 % de l'approvisionnement de l'UE), mais à long terme, la structure énergétique de l'Europe est en train de changer.
Points d'investissement : L'Australie est le deuxième exportateur mondial de GNL, et le pipeline de la côte canadienne sera livré au milieu de l'année prochaine (en comparaison avec les États-Unis). L'Arabie Saoudite, l'Iran et le Qatar se disputent le gâteau du marché asiatique, cette année sera très animée. Le marché mondial du GNL est en train de se restructurer.
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Confrontation mondiale du gaz naturel : Qui gagne en 2024 ?
La production mondiale de gaz a atteint 4,05 trillions de mètres cubes l'année dernière—cela semble stable, mais des turbulences sous-jacentes se font sentir.
Les États-Unis mènent largement : 13,5 trillions de mètres cubes, soit un quart de la production mondiale. La technique de fracturation hydraulique a augmenté la capacité de 35 milliards de mètres cubes au cours de cette décennie, faisant des États-Unis le plus grand exportateur de GNL au monde. Au cours des sept premiers mois de cette année, 44,2 milliards de mètres cubes ont été exportés, soit une augmentation de 3,3 % par rapport à l'année précédente. L'Agence internationale de l'énergie prévoit que les États-Unis continueront de croître d'ici 2050, soutenus par la demande internationale.
La Russie est contrée : production réduite de moitié à 58,6 milliards de mètres cubes, baisse de 5,2 %. L'Europe s'en sépare, les revenus de Gazprom chutent de 41 %. Mais la Russie n'est pas stupide, elle se dirige désespérément vers l'est - en septembre, elle a signé un gros contrat de GNL avec l'Iran, fournissant 109 milliards de mètres cubes de gaz par an, écrasant ainsi le marché asiatique.
Les trois géants du Moyen-Orient émergent : l'Iran à 25,1 milliards de mètres cubes (augmentation de 30 %), le Qatar à 18,1 milliards de mètres cubes (augmentation de la production du champ gazier North Dome à 14,2 millions de tonnes/an), et l'Arabie Saoudite à 11,4 milliards de mètres cubes (exportation de GNL pour la première fois). Ensemble, ces trois pays cherchent à écarter la Russie.
L'histoire derrière le manque de gaz en Europe : la consommation de gaz naturel a chuté de 6,9 % l'année dernière, atteignant un niveau record depuis 1994. Pourquoi ? L'essor des énergies renouvelables, le retour de l'énergie nucléaire, et la disparition du gaz russe. La Norvège prend le relais (représentant 30 % de l'approvisionnement de l'UE), mais à long terme, la structure énergétique de l'Europe est en train de changer.
Points d'investissement : L'Australie est le deuxième exportateur mondial de GNL, et le pipeline de la côte canadienne sera livré au milieu de l'année prochaine (en comparaison avec les États-Unis). L'Arabie Saoudite, l'Iran et le Qatar se disputent le gâteau du marché asiatique, cette année sera très animée. Le marché mondial du GNL est en train de se restructurer.