Vous êtes-vous déjà demandé qui paie réellement pour la ruée vers l’or de l’IA ? Voici un aspect dont on parle trop peu.

Les centres de données poussent partout. Les entreprises se précipitent pour construire d’immenses pôles de calcul dédiés à l’IA, promettant croissance économique et avancées technologiques. Ça semble formidable, non ? Mais il y a un hic qui pourrait coûter cher aux ménages ordinaires.

Les besoins énergétiques sont colossaux. Ces installations consomment de l’électricité à des niveaux qui éclipsent les opérations informatiques traditionnelles. Les réseaux électriques sont modernisés, de nouvelles infrastructures sont construites. Et quelqu’un doit payer la facture.

Que se passe-t-il si cette frénésie retombe soudainement ? Si les investissements dans l’IA ne tiennent pas leurs promesses ? Si la demande chute plus vite que prévu ?

Les coûts d’infrastructure ne disparaissent pas comme par magie. Les compagnies d’électricité auront dépensé des milliards en améliorations. Il faut bien récupérer ces investissements d’une façon ou d’une autre. Et devinez qui devra payer lorsque les clients professionnels réduiront la voilure ?

Les familles ordinaires. Votre facture d’électricité mensuelle pourrait absorber ces coûts d’infrastructures échoués. C’est le problème classique des pertes socialisées après des profits privatisés.

Les parallèles avec d’autres bulles technologiques sont troublants. On construit d’énormes infrastructures sur la base de prévisions optimistes, puis ce sont les consommateurs qui supportent la charge financière quand la réalité ne suit pas le battage médiatique.

Il vaut la peine de surveiller comment les fournisseurs d’énergie et les régulateurs vont gérer ce risque. Car, contrairement aux bilans des entreprises, les budgets des ménages n’ont pas beaucoup de marge pour des surtaxes d’infrastructure surprises.