Une analyse intéressante vient de paraître de la part de l’ancien directeur général d’Intel. Son argument ? Ces entreprises géantes de l’IA se contentent essentiellement de s’écrire des chèques à elles-mêmes, et on est censés appeler ça de la « demande du marché ».
Réfléchissez-y. Lorsque les géants de la tech financent leur propre infrastructure IA, acquièrent leurs propres startups IA ou investissent dans leurs propres projets d’écosystème, l’argent ne fait que circuler entre différents portefeuilles d’entreprise. Cela crée des volumes de transactions et des indicateurs de valorisation impressionnants, mais où est le client externe qui paie réellement pour des solutions ?
Cette boucle d’auto-financement génère des gros titres sur des milliards investis dans l’IA, mais cela ne reflète pas nécessairement une véritable adoption par le marché. Une demande réelle signifie que des utilisateurs extérieurs à l’écosystème sont prêts à payer pour la valeur fournie. Pas des sociétés mères qui déplacent des capitaux entre filiales.
Le parallèle avec les marchés crypto est frappant. Combien de projets blockchain ont gonflé leur TVL grâce à des prêts circulaires ? Combien de modèles de tokenomics reposent sur de la liquidité détenue par le protocole plutôt que sur des utilisateurs organiques ? Même schéma, industrie différente.
Il sera intéressant de voir comment ce récit évolue. Si l’argent institutionnel commence à exiger la preuve de revenus réels provenant de clients indépendants plutôt que de simples transactions au sein de l’écosystème, on pourrait voir certaines valorisations s’ajuster brutalement.
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PanicSeller
· Il y a 11h
Encore un moment de "gros bonnet qui fanfaronne"... Cette logique revient en fait à pointer la faiblesse de l'industrie de l'IA. De la poche gauche à la poche droite, puis on gonfle ça en une levée de fonds de plusieurs dizaines de millions dans les médias, c'est vraiment aberrant.
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degenonymous
· Il y a 11h
Putain, ce n'est rien d'autre qu'un jeu de chaise musicale des grandes entreprises tech, ça ne change rien du tout par rapport à ce cercle vicieux d'auto-satisfaction et de prêts circulaires dans la crypto.
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MerkleMaid
· Il y a 11h
Attends, mais ce n'est pas juste les grandes entreprises tech qui jouent aux magiciens de la finance ? Ils se transfèrent de l'argent à eux-mêmes puis prétendent que c'est de la demande du marché, c'est à mourir de rire.
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RamenDeFiSurvivor
· Il y a 11h
Putain, mais c'est exactement ce dont je me plains tous les jours... Se transférer de l'argent à soi-même et oser parler de demande du marché, c'est vraiment risible.
Une analyse intéressante vient de paraître de la part de l’ancien directeur général d’Intel. Son argument ? Ces entreprises géantes de l’IA se contentent essentiellement de s’écrire des chèques à elles-mêmes, et on est censés appeler ça de la « demande du marché ».
Réfléchissez-y. Lorsque les géants de la tech financent leur propre infrastructure IA, acquièrent leurs propres startups IA ou investissent dans leurs propres projets d’écosystème, l’argent ne fait que circuler entre différents portefeuilles d’entreprise. Cela crée des volumes de transactions et des indicateurs de valorisation impressionnants, mais où est le client externe qui paie réellement pour des solutions ?
Cette boucle d’auto-financement génère des gros titres sur des milliards investis dans l’IA, mais cela ne reflète pas nécessairement une véritable adoption par le marché. Une demande réelle signifie que des utilisateurs extérieurs à l’écosystème sont prêts à payer pour la valeur fournie. Pas des sociétés mères qui déplacent des capitaux entre filiales.
Le parallèle avec les marchés crypto est frappant. Combien de projets blockchain ont gonflé leur TVL grâce à des prêts circulaires ? Combien de modèles de tokenomics reposent sur de la liquidité détenue par le protocole plutôt que sur des utilisateurs organiques ? Même schéma, industrie différente.
Il sera intéressant de voir comment ce récit évolue. Si l’argent institutionnel commence à exiger la preuve de revenus réels provenant de clients indépendants plutôt que de simples transactions au sein de l’écosystème, on pourrait voir certaines valorisations s’ajuster brutalement.