Le top 5 des risques selon Apollo ? Des omissions fascinantes.
Aucune mention de la fragilité financière. Les tensions géopolitiques ? Absentes. Vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement, effondrement de la gouvernance, points de bascule écologiques — introuvables.
Lorsque chaque perspective se concentre uniquement sur les flux de capitaux, le monde réel devient une abstraction. Nous avons atteint un moment singulier : des cadres de gestion des risques qui excluent systématiquement les menaces existentielles.
L’obsession des métriques engendre sa propre cécité. Les marchés évaluent ce qui est mesurable tandis que les fractures systémiques s’accumulent dans l’ombre. Ce n’est pas de la gestion des risques — c’est une perception sélective déguisée en analyse.
Comment en est-on arrivé à des méthodologies qui considèrent la stabilité planétaire comme une externalité ?
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DeFi_Dad_Jokes
· Il y a 21h
La gestion sélective des risques, pour le dire joliment, c'est du professionnalisme ; pour le dire franchement, c'est tout simplement fermer les yeux collectivement.
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BrokenRugs
· 12-06 11:22
Un discours financier typique, qui balaie les vrais risques sous le tapis... C’est juste de l’aveuglement sélectif.
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pvt_key_collector
· 12-04 19:48
C’est vraiment abusé, considérer la Terre comme une externalité, pas étonnant qu’on se fasse remettre à notre place.
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GasFeeAssassin
· 12-04 19:48
C'est typiquement se voiler la face : ne regarder que les données du marché, tout en ignorant complètement les facteurs géopolitiques, climatiques et l'effondrement de la gouvernance.
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ShibaMillionairen't
· 12-04 19:47
Mort de rire, il n’y a pas de tensions géopolitiques dans la liste des risques ? C’est n’importe quoi.
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BearMarketBuilder
· 12-04 19:40
C'est là tout le paradoxe du capitalisme : on ne voit que là où il y a de l'argent.
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ArbitrageBot
· 12-04 19:31
Un exemple typique d’auto-hypnose dans le cercle financier : on ne voit que les chiffres, pas la réalité.
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MetaReckt
· 12-04 19:25
C’est hilarant, vous ne pouvez voir que où va l’argent, mais même si la Terre explose vous ne le verrez pas ? Voilà donc votre gestion des risques ?
Le top 5 des risques selon Apollo ? Des omissions fascinantes.
Aucune mention de la fragilité financière. Les tensions géopolitiques ? Absentes. Vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement, effondrement de la gouvernance, points de bascule écologiques — introuvables.
Lorsque chaque perspective se concentre uniquement sur les flux de capitaux, le monde réel devient une abstraction. Nous avons atteint un moment singulier : des cadres de gestion des risques qui excluent systématiquement les menaces existentielles.
L’obsession des métriques engendre sa propre cécité. Les marchés évaluent ce qui est mesurable tandis que les fractures systémiques s’accumulent dans l’ombre. Ce n’est pas de la gestion des risques — c’est une perception sélective déguisée en analyse.
Comment en est-on arrivé à des méthodologies qui considèrent la stabilité planétaire comme une externalité ?