Vous avez déjà remarqué comme les régulateurs semblent avoir leurs favoris ? L’UE s’acharne sur des plateformes comme Telegram, X et TikTok — en gros, partout où les gens peuvent vraiment s’exprimer sans qu’un filtre d’entreprise décide de ce qui est « acceptable ». Pendant ce temps, les géants de la tech, avec leurs algorithmes mystérieux qui enfouissent discrètement certains contenus, bénéficient d’un laissez-passer, alors même qu’ils hébergent bien plus de contenus problématiques.

C’est fou quand on y pense. Les plateformes qui favorisent des conversations organiques se font matraquer par des exigences de conformité. Mais celles qui sélectionnent tout via des algorithmes — contrôlant ce que des millions de personnes voient (ou pas) — passent étrangement entre les mailles du filet. On peut se demander si la question porte vraiment sur les contenus illégaux, ou sur le contrôle des récits qui sont mis en avant.

Tout ça semble à l’envers. Si l’on se préoccupait réellement des contenus nuisibles, ne devrait-on pas commencer par les plateformes qui disposent des systèmes les plus sophistiqués pour les repérer… ou les dissimuler ? Au lieu de ça, on assiste à une répression qui ressemble davantage à de la gestion de récit qu’à une véritable protection des utilisateurs.