Les récentes décisions politiques révèlent un contraste frappant dans les approches de l’application de la loi. D’un côté, il y a l’autorisation de mesures extrêmes contre des opérations maritimes de drogue présumées—sans procès, ni présentation de preuves requises. De l’autre, un ancien chef d’État hondurien est libéré alors que les procureurs avaient monté un dossier solide avec des preuves documentées.

L’écart entre ces deux positions soulève des questions sur la cohérence de l’application de la justice. Quand le soupçon justifie-t-il une action immédiate, et quand les preuves exigent-elles un processus approfondi ? Des standards différents selon les scénarios, ou un calcul stratégique ?

Ce schéma n’est pas nouveau dans les structures de pouvoir—l’application sélective de la loi a toujours existé. Mais ici, la situation est particulièrement flagrante : une punition rapide pour certains, de la clémence pour d’autres. Il sera intéressant d’observer comment cela évolue et les précédents que cela pourrait créer pour les futures décisions d’application.