Le paysage de la liberté d’expression évolue de manière à attirer l’attention. Ce qui était autrefois clandestin est désormais coordonné ouvertement — les restrictions sur la parole circulent à travers les frontières, transcendant les divisions politiques, mises en œuvre avec une uniformité croissante malgré les différences géographiques. Les mécanismes varient : pression légale, pression institutionnelle, pression financière. La coordination semble fluide.

Cela importe au-delà des principes abstraits. Les communautés crypto et Web3 ont construit des systèmes spécialement conçus pour résister au contrôle centralisé de l'information et des transactions. Pourtant, elles opèrent dans des juridictions où les droits à la parole deviennent eux-mêmes conditionnels. Lorsque les régulateurs peuvent supprimer le discours sur la technologie, les marchés ou la gouvernance, cela crée un terrain de jeu asymétrique.

La question n’est pas de savoir si les gouvernements peuvent faire respecter des règles — ils le peuvent. La question est de savoir si ces règles préservent un espace pour un débat légitime, une discussion technique et une participation économique. Ou si la nouvelle norme est la conformité par le silence.