Les changements au sein de la Fed ont provoqué des remous, le marché obligataire a connu une forte volatilité, et les actions technologiques américaines ont subi une pression à la baisse.

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La succession à la présidence de la Fed suscite des remous

Trump a annoncé que l’ancien membre du conseil d’administration de la Fed, Waller, le remplacerait à la tête de la Fed, ce qui a été accueilli favorablement par Wall Street. Cependant, Trump a également souligné que le nouveau président devrait consulter ses avis sur les taux d’intérêt, et a clairement exprimé son souhait de voir les taux réduire à 1 % ou moins en un an. Cette déclaration a immédiatement suscité des inquiétudes quant à l’indépendance de la Fed, car une politique de baisse des taux affecterait directement le coût du financement de la dette publique américaine et le montant colossal de la dette nationale.

Le mandat de Powell prendra fin en mai prochain. Il a à plusieurs reprises refusé les demandes radicales de Trump en matière de baisse des taux, et leurs divergences politiques existent depuis longtemps. La nomination de Waller est perçue comme plus crédible par Wall Street par rapport à d’autres candidats, le marché estimant qu’il saura mieux équilibrer la pression politique et l’indépendance de la politique monétaire.

Les rendements obligataires bondissent, reflétant l’inflation et l’incertitude politique

Après la déclaration de Trump, les obligations américaines à long terme ont été sous pression, le rendement des obligations à 30 ans ayant atteint 4,84 %, leur plus haut depuis septembre, reflétant les inquiétudes du marché concernant les perspectives d’inflation à long terme. Les obligations à court terme ont connu une tendance opposée, le rendement des obligations à 2 ans ayant chuté à 3,52 %, indiquant que les traders anticipent encore une baisse des taux par la Fed d’ici la fin 2026.

Le président de la Fed de Chicago, Goolsbee, et le président de la Fed du Kansas, Smith, ont tous deux déclaré que leurs préoccupations concernant l’inflation étaient la principale raison de leur maintien de la politique actuelle. Cela a renforcé les attentes du marché quant à un risque de baisse pour la dette américaine.

Les marchés mondiaux d’actions, d’obligations et de matières premières chutent

Avec la hausse des rendements obligataires et l’incertitude croissante sur les perspectives de l’intelligence artificielle, le sentiment de risque sur le marché s’est nettement refroidi. Les marchés américains ont tous reculé, le Dow Jones perdant 0,51 %, le S&P 500 chutant de 1,07 %, et le Nasdaq de 1,69 %. Les valeurs technologiques ont particulièrement souffert, avec une chute de plus de 11 % dans les échanges après clôture de Broadcom, malgré ses résultats solides pour le quatrième trimestre.

Les marchés européens ont également tous reculé, le DAX 30 allemand perdant 0,45 %, le FTSE 100 britannique 0,56 %. L’or a légèrement augmenté de 0,47 %, atteignant 4299,2 dollars l’once, mais n’a pas réussi à poursuivre sa hausse. Le WTI a reculé de 0,67 %, s’établissant à 57,5 dollars le baril.

Le marché des cryptomonnaies a également été affecté, le Bitcoin étant à 87,75K dollars, en hausse de 0,22 % sur 24 heures ; l’Ethereum à 2,95K dollars, en baisse de 0,34 %. L’indice du dollar a légèrement augmenté de 0,06 %, atteignant 98,39.

Résultats d’entreprise mitigés, les investissements dans l’IA suscitent des doutes

Broadcom a publié des résultats du quatrième trimestre supérieurs aux attentes, avec un bénéfice net en hausse de 97 % à 8,5 milliards de dollars, et un chiffre d’affaires en hausse de 28 % à 18 milliards de dollars. La société prévoit un chiffre d’affaires d’environ 19,1 milliards de dollars pour le premier trimestre, en hausse de 28 %. Le PDG Hock Tan a indiqué que les ventes de puces IA pour le premier trimestre devraient doubler pour atteindre 8,2 milliards de dollars. Malgré ces résultats impressionnants, le titre a fortement chuté après la clôture, reflétant les inquiétudes du marché quant au retour sur investissement de l’IA.

Oracle, quant à lui, fait face à une pression accrue. Selon Bloomberg, la mise en service de ses centres de données en partenariat avec OpenAI a été retardée, ce que Oracle a immédiatement nié. Cependant, la confiance des investisseurs a été affectée, car l’émission de 18 milliards de dollars d’obligations senior en septembre a déjà enregistré une perte de plus de 1,35 milliard de dollars. La prime de risque de crédit à 5 ans sur ses obligations arrivant à échéance en 2035 s’est élargie à 1,71 point de pourcentage, avec un rendement obligataire atteignant 5,9 %, supérieur à la moyenne des obligations à haut rendement de qualité inférieure.

Goldman Sachs maintient son optimisme, Elon Musk pourrait devenir le premier trillionnaire

Malgré la déception à court terme, Goldman Sachs maintient une vision optimiste pour le marché boursier américain en 2026, réaffirmant un objectif de l’indice S&P 500 à 7600 points, soit environ 10 % au-dessus du niveau actuel. La banque prévoit que le bénéfice par action des composants du S&P 500 augmentera de 12 % l’année prochaine, avec une contribution de 0,4 point de pourcentage de la productivité liée à l’intelligence artificielle.

SpaceX prévoit une introduction en bourse à la mi-2024, avec une valorisation d’environ 1,5 billion de dollars, ce qui pourrait en faire l’une des plus grandes entreprises privées au monde en termes de valorisation. Selon l’indice Bloomberg Billionaires, Musk détient environ 42 % de SpaceX. Si la valorisation atteint l’objectif, il pourrait devenir le premier milliardaire à dépasser le trillion de dollars.

Les dynamiques géopolitiques s’assouplissent

Les relations entre les États-Unis et la Biélorussie montrent des signes d’amélioration. Washington a annoncé la levée des sanctions contre les fertilisants de la Biélorussie, et le président biélorusse, Lukashenko, a décidé de gracier 123 prisonniers, dont le prix Nobel de la paix, Bialiatski. Les États-Unis ont déclaré qu’avec la normalisation des relations, davantage de sanctions seraient levées.

Le Département du Trésor américain a également publié un ordre de sanctions, inscrivant six navires pétroliers vénézuéliens sur la liste noire, en raison de leur financement par le régime de Maduro. Parmi eux, le TAMIA, un navire pétrolier battant pavillon de Hong Kong, exploité par une société britannique.

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