Récemment, un développement réglementaire assez important a attiré mon attention : le centre financier international d'Abou Dhabi, l’ADGM, vient tout juste d’accorder une licence mondiale à une grande plateforme d’échange. Il convient de souligner qu’il s’agit du premier acteur crypto à obtenir ce niveau d’autorisation dans le cadre réglementaire de l’ADGM.
On peut en fait analyser cette nouvelle sous deux angles :
Commençons par le cadre de l’ADGM lui-même. En tant que centre financier majeur du Moyen-Orient, Abou Dhabi a été particulièrement actif ces dernières années en matière de régulation des actifs numériques. Le système mis en place par l’ADGM est relativement complet, avec des exigences claires concernant la qualification, la conformité et la gestion des risques pour les plateformes d’échange. Obtenir une licence mondiale dans ce cadre signifie que la plateforme a atteint un niveau élevé en matière de conformité opérationnelle, de sécurité des fonds et de dispositifs anti-blanchiment.
L’autre point d’attention, c’est l’impact potentiel sur l’ensemble du secteur. Le marché du Moyen-Orient est devenu nettement plus ouvert aux crypto-actifs ces deux dernières années, avec une attitude réglementaire qui passe de l’observation à une volonté de structuration active. Cette licence ne se résume donc pas à une simple reconnaissance réglementaire : c’est aussi un atout majeur dans la compétition mondiale. Surtout dans un contexte où la plupart des pays tâtonnent encore sur leurs politiques, obtenir en premier la reconnaissance d’une autorité de référence constitue un avantage évident en matière de confiance des utilisateurs et d’expansion commerciale.
D’un point de vue sectoriel, ce type d’avancée réglementaire envoie un signal fort : l’attitude du système financier traditionnel vis-à-vis des cryptomonnaies évolue, passant de la marginalisation à l’institutionnalisation. Il est probable que d’autres plateformes chercheront à obtenir des licences similaires à l’avenir, ce qui intensifiera la concurrence sur le marché du Moyen-Orient.
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GasGoblin
· 12-10 02:03
Une autre entreprise s'est lancée dans le minage.
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GasFeeGazer
· 12-09 17:15
La régulation a été mise en œuvre.
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MEVictim
· 12-09 02:05
Cette licence est vraiment précieuse.
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SchrodingerWallet
· 12-09 02:00
L'ouverture du Moyen-Orient est assez audacieuse.
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MoneyBurner
· 12-09 01:59
Le Moyen-Orient passe à la vitesse supérieure.
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SmartContractDiver
· 12-09 01:55
Le renforcement de la régulation devient la norme
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HackerWhoCares
· 12-09 01:55
La réforme de la régulation est vraiment bonne.
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OnchainUndercover
· 12-09 01:54
Le Moyen-Orient est devenu un vrai casse-tête, c’est compliqué.
Récemment, un développement réglementaire assez important a attiré mon attention : le centre financier international d'Abou Dhabi, l’ADGM, vient tout juste d’accorder une licence mondiale à une grande plateforme d’échange. Il convient de souligner qu’il s’agit du premier acteur crypto à obtenir ce niveau d’autorisation dans le cadre réglementaire de l’ADGM.
On peut en fait analyser cette nouvelle sous deux angles :
Commençons par le cadre de l’ADGM lui-même. En tant que centre financier majeur du Moyen-Orient, Abou Dhabi a été particulièrement actif ces dernières années en matière de régulation des actifs numériques. Le système mis en place par l’ADGM est relativement complet, avec des exigences claires concernant la qualification, la conformité et la gestion des risques pour les plateformes d’échange. Obtenir une licence mondiale dans ce cadre signifie que la plateforme a atteint un niveau élevé en matière de conformité opérationnelle, de sécurité des fonds et de dispositifs anti-blanchiment.
L’autre point d’attention, c’est l’impact potentiel sur l’ensemble du secteur. Le marché du Moyen-Orient est devenu nettement plus ouvert aux crypto-actifs ces deux dernières années, avec une attitude réglementaire qui passe de l’observation à une volonté de structuration active. Cette licence ne se résume donc pas à une simple reconnaissance réglementaire : c’est aussi un atout majeur dans la compétition mondiale. Surtout dans un contexte où la plupart des pays tâtonnent encore sur leurs politiques, obtenir en premier la reconnaissance d’une autorité de référence constitue un avantage évident en matière de confiance des utilisateurs et d’expansion commerciale.
D’un point de vue sectoriel, ce type d’avancée réglementaire envoie un signal fort : l’attitude du système financier traditionnel vis-à-vis des cryptomonnaies évolue, passant de la marginalisation à l’institutionnalisation. Il est probable que d’autres plateformes chercheront à obtenir des licences similaires à l’avenir, ce qui intensifiera la concurrence sur le marché du Moyen-Orient.